Randonnée sur le chemin de Compostelle
Dernière mise à jour : 28 nov. 2020

C’est à Montrouge que nous débutons notre journée en entrant dans l’église St Jacques le Majeur ; une église moderne où la coquille Saint-Jacques est représentée 738 fois dans les vitraux.

Ensuite, Brigitte C. nous fait découvrir tous les charmes de cette ville qui, au fil des années, s’est transformée et modernisée ; pourtant le passé est encore existant, ce n’est pas Jean de la Fontaine qui me contredira ou bien Coluche qui « a laissé » sa salopette.
Le chemin de Compostelle suit la coulée verte, un chemin de verdure apprécié pour sa tranquillité. A Fontenay aux Roses, nous visitons la place du marché puis nous cherchons une grille en fer forgé…. Brigitte persévère et après la traversée du parc du château de la Boissière, l’ascension de quelques marches, elle retrouve sculptée en haut de la grille, la 3ème fable de la Fontaine « le rat des villes et le rat des champs ». Petite parenthèse, le château de la Boissière fut bâti en 1698 par Denis Thierry, éditeur d’un certain La Fontaine et de ses fables !

Si vous allez à Compostelle, vous remarquerez que les pèlerins s’arrêtent souvent dans les lieux de culte situés sur leur chemin. A Fontenay il y a une chapelle consacrée à Sainte Rita (la patronne des causes désespérées). Ce bâtiment de 1992, de forme élancée méritait bien qu’on y entre.
Reprenons la coulée verte en direction de Chatenay-Malabry avec un petit détour en ville. Le quartier où nous sommes a conservé son lavoir de 1819 doté d’un impluvium* à la mode romaine puis plus loin, une ancienne ferme restaurée avec un grand porche et un pigeonnier intégré à la façade ; enfin, l’église St Germain l’Auxerrois, une des plus anciennes églises de France (10ème siècle).
*Un impluvium est un système permettant de capter et de transporter les eaux de pluie vers un lieu de stockage.
La soirée avance alors nous repartons en direction d’Antony pour prendre nos moyens de transport respectifs.
Merci à Brigitte pour les informations et histoires diverses glanées çà et là qu’elle a su transmettre à tout le groupe.
A bientôt.
M. Odile